LA VOIE BLEUE MOSELLE SAÔNE A VÉLO
La Saône, en plus d’avoir donné son nom à la communauté de communes, structure son territoire et en est l’une des composantes essentielles depuis toujours.
La rivière, véritable colonne vertébrale, est au cœur d’une démarche collective de développement touristique sans précédent.
UN PEU D’HISTOIRE...
La rivière est bordée par un chemin de halage, espace qui servait autrefois à tracter les bateaux sur l’eau, depuis la berge.
C’est un itinéraire hautement qualitatif, de faible dénivelé, dans un cadre environnemental, patrimonial et culturel très riche. Néanmoins, ce chemin, irrégulier (rétrécissement voire quasi-disparition à certains endroits, revêtement en terre, en goudron ou bien encore en gravillons), se révèle peu adapté à une utilisation par un large public, alors que son potentiel est quant à lui bien existant…
Fortes de ce constat, de très nombreuses collectivités ont initié une démarche commune de partenariat visant à aménager chaque tronçon afin de structurer la véloroute V50 et d’imposer celle-ci comme une offre cyclo touristique incontournable au niveau national et européen.
Au niveau local, dès 2016, 6 collectivités des deux rives de la Saône (CC Val de Saône Centre, CC Saône Beaujolais, Villefranche Beaujolais Agglo, CC Beaujolais Pierres Dorées, CC de la Veyle et CC Dombes Saône Vallée), entre Villefranche-sur-Saône et le sud de Mâcon, conscientes des besoins d’une action publique cohérente, travaillent à la réalisation d’études communes.
Ces études, qui portent sur le diagnostic de l’offre touristique et patrimoniale, la faisabilité technique et économique du projet, ont permis de mettre en avant les atouts et les faiblesses de chaque territoire.
L’aménagement du chemin de halage sur le territoire de la CCVSC
Cet état des lieux permet à la CCVSC de s’engager avec un assistant à maitrise d'ouvrage pour déterminer, mètre après mètre, tous les aménagements à prévoir le long des 25 kilomètres de l'itinéraire.
Les « acteurs » du chemin de halage (associations de pêcheurs, de randonneurs, les particuliers et les agriculteurs « dépendant » du chemin) ont été contactés pour qu’un travail en commun aboutisse à un aménagement qui prend en compte toutes les problématiques locales.
Le « grand public » a également été convié en mai 2020 à donner son avis, via un formulaire en ligne, à travers une dizaine de questions sur ce futur aménagement (perception du chemin, utilisation).
Les élus ont fait le choix d'aménagements simples afin de conserver le caractère naturel et paisible du Val de Saône.
Dans le cadre des obligations liées à la préservation des qualités paysagères, faunistiques et floristiques des bords de rivière, la CCVSC a sollicité l'avis préalable des autorités environnementales régionales avant de soumettre un permis d'aménager au niveau ministériel.