Énergies renouvelables
Dans le cadre de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), la communauté de communes met en œuvre plusieurs actions pour développer et encourager le développement des énergies renouvelables sur le territoire.
Le photovoltaïque
La communauté de communes œuvre pour le développement d’énergies renouvelables locales qui participent à la sobriété énergétique (Axe 3 du Plan Climat Air Énergie Territorial).
Elle est actionnaire de la Société d’Économies Mixte Les Énergies de l’Ain (SEM LÉA) dont l’objectif est de mutualiser les moyens, les expertises et les financements des collectivités.
La CCVSC a validé des projets d’installation de panneaux photovoltaïques sur ses équipements :
- des panneaux sur les toitures : gymnase et vestiaires du centre sportif à Saint-Didier-sur-Chalaronne et toit-terrasse du bâtiment Visiosport à Montceaux
- des ombrières de parking : site du gymnase à Saint-Didier-sur-Chalaronne et Visiosport à Montceaux.
La production d’énergie renouvelable de ces 4 sites est estimée à 1,2 GWh représentant l’équivalent de la consommation de 264 foyers.
• Travaux pour l'installation de panneaux photovoltaïques en toiture
La SEM LÉA a construit à l'été 2024 une centrale photovoltaïque sur la toiture du complexe Visiosport à Montceaux. 67 panneaux photovoltaïques ont été installés sur 134 m², en surimposition de la toiture terrasse du bâtiment. Selon l’estimation de la SEM LÉA, plus de 36 000 kw d’électricité seront produits chaque année, l’équivalent de la consommation de 7 foyers.
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• Travaux pour l'installation de panneaux photovoltaïques en ombrières
Deux aménagements de la SEM LÉA concernent l'installation en 2024 d'ombrières photovoltaïques sur les parkings des complexes sportifs communautaires:
- Sur le parc Visiosport à Montceaux, installation de 6 ombrières photovoltaïques. Plus de 2 100 m² d’ombrières (1 052 panneaux) couvriront 130 places de parking.
Calendrier prévisionnel :
Les travaux ont débuté fin aoûtet devraient s’achever début décembre, pour une mise en service courant janvier 2025.
Ces travaux conséquents vont devoir cohabiter avec le fonctionnement quotidien du parking dédié aux usagers du collège et des équipements sportifs. Afin de limiter les incidences sur le stationnement, les travaux ont été phasés afin de garantir environ 70% de capacité de stationnement durant chaque phase.
Étape 1 : travaux de voiries, réseaux et fondations (jusqu’au 20 septembre 2024)
Étape 2 : montage des ombrières (du 23 septembre au 25 octobre 2024)
Étape 3 : travaux de génie électrique (du 28 octobre au 29 novembre 2024), scindés en plusieurs phases.
Ces travaux conséquents vont nécessiter l'abattage de 7 arbres. La compensation écologique a été immédiatement intégrée dans le projet : ainsi dans la foulée, 14 arbres seront replantés dans le périmètre du site.
Calendrier prévisionnel : les travaux ont débuté fin septembre et doivent se terminer début janvier 2025.
L'emprise du chantier permettra toujours d'utiliser les places de parking non concernées par l'aménagement.
Nous invitons les utilisateurs du gymnase à rouler au pas en arrivant sur site pour se garer.
- 9 ombrières
- 264 places de parking recouvertes
- 2 174 panneaux photovoltaiques sur 4 344 m²
- plus de 1 000 000 kWh/an de production électrique, l'équivalent de la consommation annuelle de 221 foyers
- 1 330 000 € d'investissement assurée par la SEM LÉA.
La méthanisation
Dans le cadre de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), la communauté de communes œuvre pour la transition énergétique de son territoire, l’objectif étant de réduire les consommations et d’augmenter la production locale d’énergies renouvelables.
Parmi les énergies renouvelables identifiées sur le territoire, la méthanisation offre un potentiel intéressant.
La méthanisation c'est quoi ?
La méthanisation est le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d’oxygène sous l’action combinée de plusieurs types de micro-organismes.
Il s’agit de valoriser principalement les déchets issus de l’agriculture (effluents d’élevage, déchets de culture) et/ou les biodéchets (déchets de l’industrie agro-alimentaire, de la restauration, des collectivités…).
La valorisation des déchets issus des stations d’épuration est également possible.
À la fin du processus de dégradation on obtient du biogaz. Ce biogaz peut être utilisé de différentes manières pour :
- alimenter un moteur de cogénération et produire ainsi à la fois de l’électricité et de la chaleur,
- être brulé dans une chaudière pour alimenter un réseau de chaleur,
- être injecté dans le réseau de transport et de distribution du gaz,
- être utilisé en carburant par les véhicules qui roulent au Gaz Naturel Véhicule (GNV).
Le digestat (matière non transformée restante) issu du processus de méthanisation a une excellente qualité agronomique. Il sera épandu en fonction du besoin des cultures dans les champs avoisinants.
Crédit photo: Collectivités méthanisation
Quels sont les avantages pour le territoire ?
La méthanisation contribue à l’atteinte des objectifs du Plan Climat de la CCVSC :
- Diminution des gaz à effet de serre (le méthane n’est pas rejeté directement dans l’atmosphère mais va servir de combustible au même titre que le gaz naturel, sa combustion rejette moins de CO2 que le gaz naturel)
- Diminution de l’usage d’engrais chimiques par l’épandage du digestat
- Production d’énergie renouvelable locale
Les études en cours
La Communauté de Communes a réalisé en 2022 une pré-étude en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de l’Ain pour identifier de potentiels porteurs de projets et évaluer les conditions d’un projet bien adapté au territoire et au contexte agricole.
Des visites de sites ont été organisées (à Vandeins, à Saint-Trivier-de-Courtes, dans les Monts du Lyonnais) et ont permis aux élus du territoire de comprendre le fonctionnement d’une unité de méthanisation.
Une étude complémentaire a été engagée avec la Chambre d’Agriculture de l’Ain : les élus continuent à réfléchir à un projet, en lien avec les acteurs du territoire, tenant compte des préoccupations identifiées dans la pré-étude.
La volonté des acteurs du territoire est d’aller vers un projet :
- À taille humaine porté par des agriculteurs du territoire
- Respectant la qualité agronomique du sol
- Des intrants locaux limitant l’impact du transport
- Dimensionné aux ressources du territoire
- Intégrant éventuellement le traitement des biodéchets pour permettre, à terme, de contribuer au respect de la loi d’obligation de tri à la source des biodéchets